• Strategies to discourage brain drain Round Table

    Kupfer, Linda; Hofman, Karen; Jarawan, Raya; McDermott, Jeanne; Bridbord, Ken

    Resumo em Francês:

    Pour acquérir des compétences en matière de recherche sanitaire, les personnels des pays en développement doivent souvent se former à l'étranger. Pour les organismes de financement de la recherche qui parrainent ce type de formation, un des buts majeurs est d'assurer que les chercheurs qui bénéficient d'une bourse de formation retourneront dans leur pays d'origine. Pour atteindre cet objectif, il faut faire appel à des stratégies qui prennent ce problème en compte dès le départ. Les stratégies décrites dans le présent article ont été élaborées dans le cadre du programme AITRP (programme international de formation et de recherche sur le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise)) destiné aux étudiants et chercheurs étrangers et financé par le Fogarty International Center (FIC) aux National Institutes of Health (Etats-Unis d'Amérique). Ce programme soutient les universités des Etats-Unis qui proposent une formation à la recherche à des étudiants et chercheurs des pays en développement afin de leur donner les compétences nécessaires pour faire face à l'épidémie mondiale de VIH (virus de l'immunodéficience humaine)/SIDA et à l'épidémie de tuberculose qui l'accompagne. Le présent article décrit les stratégies employées par les responsables des programmes de recherche de cinq des AITRP les plus longs (financés pour 15 ans) pour décourager l'exode des compétences. Les bénéficiaires d'une bourse de longue durée dans le cadre de ces programmes sont restés pendant 11 à 96 mois (moyenne : 26 mois). En appliquant des stratégies de lutte contre l'exode des compétences reposant sur des bases scientifiques, politiques et économiques, les responsables des programmes AITRP ont obtenu un taux de retour des boursiers dans leur pays d'origine de 80 %.

    Resumo em Espanhol:

    La ampliación de los conocimientos técnicos en materia de investigaciones sanitarias en los países en desarrollo exige a menudo que el personal de esos países reciba formación en el extranjero. Para los organismos de financiación de investigaciones que patrocinan este tipo de capacitación, un objetivo fundamental es asegurar que las personas formadas regresen a su país de origen, y para lograr ese objetivo hay que emplear estrategias preventivas. Las estrategias aquí descritas se formularon en el marco de una iniciativa en régimen de enseñanza libre conocida como el Programa Internacional de Capacitación e Investigaciones sobre el síndrome de inmunodeficiencia adquirida (SIDA) (AITRP), financiado por el Fogarty International Center (FIC) en los Institutos Nacionales de Salud (EE.UU.). Este programa apoya a universidades de los Estados Unidos que imparten formación investigadora a científicos de países en desarrollo para que puedan hacer frente a la epidemia mundial del virus de la inmunodeficiencia humana (VIH)/SIDA y a la tuberculosis asociada a la epidemia. En este artículo se describen las estrategias que para desalentar la fuga de cerebros emplean los investigadores principales (IP) de cinco de los AITRP financiados durante más largo tiempo (15 años). Las personas que participaron en estos programas invirtieron en sus estudios entre 11 y 96 meses (26 meses como media). Valiéndose de estrategias científicas, políticas y económicas que abordan el problema de la fuga de cerebros, los IP que trabajan en los AITRP han logrado una tasa media de regreso al país de los cursillistas del 80%.

    Resumo em Inglês:

    Building health research expertise in developing countries often requires personnel to receive training beyond national borders. For research funding agencies that sponsor this type of training, a major goal is to ensure that trainees return to their country of origin: attaining this objective requires the use of proactive strategies. The strategies described were developed under the extramural acquired immunodeficiency syndrome (AIDS) International Training and Research Program (AITRP) funded by the Fogarty International Center (FIC) at the National Institutes of Health, United States. This programme supports universities in the United States that provide research training to scientists from developing countries to enable them to address the global epidemic of human immunodeficiency virus (HIV)/AIDS and the related tuberculosis (TB) epidemic. This paper describes the strategies employed to discourage brain drain by the principle investigators (PIs) of five of the longest-funded AITRPs (funded for 15 years). Long-term trainees in these programmes spent from 11 to 96 months (an average of 26 months) studying. Using scientific, political and economic strategies that address brain drain issues, PIs working in AITRPs have attained an average rate of return home for their trainees of 80%.
  • Round table discussion Round Table

World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int